L’École des Arts Joailliers prend ses quartiers au sein du prestigieux Hôtel de Mercy-Argenteau, une des plus anciennes demeures privées construites sur les Grands boulevards et l’une des rares à avoir été conservée. Elle n’a encore jamais été ouverte au grand public. Découverte de ce lieu hors du commun …
Dix ans après son ouverture, l’École des Arts Joailliers décide de s’agrandir et s’installe au 16bis boulevard Montmartre au sein de l’Hôtel de Mercy-Argenteau. La discrète façade cache en effet un magnifique hôtel particulier construit en 1778 renfermant des décors somptueux classés au titre des monuments historiques. C’est sur cette base que l’École en accord avec la commission des monuments historiques, a entamé des travaux d’aménagement, avec l’expertise de Constance Guisset, pour transformer ce lieu exceptionnel et lui permettre d’accueillir à nouveau le grand public.
Inspirée par l’endroit, Constance Guisset donne un nouveau souffle à cet hôtel particulier et lui donner un aspect fonctionnel pour permettre entre autres à l’École des Arts Joailliers d’installer convenablement l’ensemble des 7000 ouvrages consacrés à la Joaillerie au sein d’une bibliothèque avec des postes de travail accessibles à tous. Une librairie spécialisée (L’Escarboucle) prendra également place au sein de l’Hôtel de Mercy-Argenteau et proposera des ouvrages à la vente. Un espace d’exposition a été aménagé et permettra aux visiteurs de découvrir des expositions thématiques inédites à l’image de celle consacrée aux bijoux de scène de la Comédie Française proposée jusqu’au mois de Février.
Pour inaugurer ce nouvel espace, l’École donnera une conférence en présentiel et en ligne le 26 Octobre à 19h30 intitulée “Merci-Argenteau, dans l’ombre de Marie-Antoinette” présentée par Léonard Pouy et Paul Paradis permettant de découvrir l’histoire de Claude-Florimond, comte de Mercy-Argenteau, diplomate autrichien proche de Marie-Antoinette. Négociateur du mariage avec le futur Louis XVI, l’ambassadeur fut le confident de la souveraine. Un statut qui lui valut d’être un témoin direct de la vie de cour et de ses péripéties.